Doux Silence

Julie Roset, soprano
Lucile Richardot, alto
Lucile Boulanger, viole de gambe
Miguel Henry, théorbe & guitare
Bérengère Sardin, harpe

Les Musiciens de Saint-Julien
François Lazarevitch, flûtes, musettes & direction

Lully, Boësset, Bacilly, Lambert…

Airs de cour

Dès le XVIe siècle, avec une apogée glorieuse dans la deuxième moitié du XVIIe siècle, l’air de cour s’impose comme la forme vocale la plus noble et la plus raffinée de la musique française. De forme souvent strophique, il favorise une simplicité qui est suprême illusion : l’interprète se doit d’exploiter l’immense liberté ainsi donnée, pour déployer dans chaque couplet une ornementation foisonnante mais guidée par le bon goût. Nulle surprise si les grands compositeurs de l’époque s’y adonnent, de Boësset, le grand aîné, à Lully ou Lambert, en passant par Bacilly.

À la tête de ses Musiciens de Saint-Julien et dans un répertoire qu’il explore depuis tant d’années, François Lazarevitch unira les arabesques de sa flûte à celles de ses chanteuses, sa cornemuse bondissante rappelant au passage l’influence du répertoire populaire dans cette musique si savante.