Bach, Couperin, Albéniz, Piazzolla
Scarlatti, Solès, Tarrega, Mangoré...
Depuis sa naissance, la guitare s’identifie au contrepoint, à la polyphonie, tout en gardant sa verve populaire, cas sans doute unique dans l’histoire des instruments de musique. Maints compositeurs s’attelèrent à concilier cette double identité, comme le reflète le programme proposé par Raphaël Feuillâtre. De la polyphonie « mathématique » mais pourtant si humaine du
Clavier bien tempéré ou du
Concerto en ré de Bach, du sourire énigmatique de Couperin (ces
Baricades mistérieuses si célèbres) à la sensualité mélancolique de Piazzolla, en passant par le soleil radieux de la
Suite espagnole d’Albéniz, véritable chantre de son Espagne natale, c’est tout un voyage dans le temps et dans la géographie qui se dessine ici.
Véritable et nouveau prodige de la guitare, bardé de distinctions prestigieuses, Raphaël Feuillâtre impressionne par sa technique stupéfiante et fascine par une musicalité admirable.