Jean-Marc Luisada © DR
Salle Gaveau
Lundi 10 Février 2025 - 20h30
Jean-Marc Luisada, piano
Gabriel Fauré
Nocturne op. 33, op. 84, op. 104
Frédéric Chopin
Mazurkas op. 56 n° 3
Fantaisie en fa mineur op. 49, Berceuse op. 57
Scherzos op. 20, op. 31, op. 39 & op. 54
Comme Bach avec la suite de danses, Frédéric Chopin transforma valse, mazurka ou polonaise en véritables tableaux sonores sans toutefois jamais sacrifier leurs origines chorégraphiques. Toute sa vie durant, Chopin se consacra à la mazurka (en réalité, la fusion de danses polonaises, la mazur, l’oberek et la kujawiak) pour offrir des pages de plus en plus complexes. Il publia des recueils de mazurkas regroupant 4 ou 5 danses chacun, de l’op. 6 de 1833 à l’op. 50 de 1842, livrant ensuite des partitions isolées, jusqu’à l’ultime et inachevée Mazurka op. posth. 68/4. Cette « stylisation » de la danse est encore plus patente dans ses scherzos, où Chopin tourne le dos au divertissement des origines pour créer un monde tourmenté et inquiétant. Le compositeur synthétisa toutes ces avancées expressives dans des pages de vastes dimensions, dont la Fantaisie en fa mineur op. 49 est le plus haut accomplissement dans ses multiples métamorphoses.
Il est peu de dire que Jean-Marc Luisada s’impose comme l’interprète idéal de ces chefs-d’œuvre, qu’il fréquente depuis ses débuts. Soignant la construction comme les lignes si souvent belcantistes, le grand pianiste français y déploie un pouvoir d’évocation admirable.
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